Leasing social pour happy few, une promesse mal calibrée et coûteuse

©iStock - Avant la suppression de l’offre, la Peugeot e-208 était accessible à 99 €/mois grâce au leasing social.

Le leasing social victime de son succès. L’État a dû débrancher dès la mi-février son offre de location subventionnée de véhicules électriques pour les ménages au revenu fiscal inférieur à 15 400 €. Alors qu’il anticipait 20 000 à 25 000 commandes en 2024, il a accepté plus de 50 000 candidatures et rouvrira le dispositif pour 2025. Cet engouement met les finances publiques sous tension, l’État devra débourser en théorie 650 M€, le double au moins par rapport aux prévisions. Mais les dépenses pourraient s’étaler si les constructeurs français, favorisés par le dispositif, ne parviennent pas à produire dans les temps comme le redoute le Gouvernement. Le leasing social était une proposition de la candidate PS Anne Hidalgo, lors de la campagne présidentielle de 2022, qui a été reprise à son compte par Emmanuel Macron.

Marc Fressoz

ACTUALITÉS

LE POINT SUR

Premiers travaux autour de la demande de transport de fret

Erick Demangeon

LONGUE DISTANCE

2023 : mauvaise année pour la ponctualité du transport aérien en France

Jean-Claude Pennec

LOGISTIQUE

Le transport combiné rail-route sort d’une annus horribilis

Marc Fressoz

LONGUE DISTANCE

Le développement des trains de nuit domestiques sur pause ?

Marc Fressoz

CONCURRENCE & MARCHÉS

Marseille-Nice : Transdev confronté aux difficultés du nouvel entrant

Marc Fressoz

TRANSPORTS DU QUOTIDIEN

« Que faire quand la vitesse des bus baisse ? », demande la FNAUT

Michel Chlastacz