Raffinage le début de la réorganisation

©Esso - Raffinerie Esso à Fos-sur-Mer

Esso réduit sa voilure dans les secteurs pétroliers et chimiques en France. Au travers de ses filiales Esso S.A.F. et Esso Raffinage, le groupe américain vend sa raffinerie à Fos-sur-Mer (13) ainsi que ses dépôts pétroliers à Toulouse (31) et à Villette-de-Vienne (38). Rhône Énergies, composée du négociant suisse Trafigura et du raffineur américain Entara, s’est portée candidate pour la reprise de l’ensemble avec ses 310 salariés (en négociations). À travers sa filiale ExxonMobil Chemical France, Esso a également annoncé l’arrêt définitif du vapocraqueur et de ses unités industrielles aval (polyéthylène, polypropylène, adhésifs de synthèse, additifs) à Port-Jérôme-sur-Seine (76). Avant fin 2024, cet arrêt imposera la réorganisation de la raffinerie Esso SAF Gravenchon (76) qui approvisionne le vapocraqueur. Près de 680 emplois sont menacés en Normandie.

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