En matière de retards aériens (plus de 15 min de retard au décollage sur l’heure prévue), les aéroports de l’Hexagone ont été les plus touchés en Europe derrière ceux d’Allemagne, annonce le site Flightright, spécialiste de l’indemnisation des passagers. Ils ont enregistré 1,75 % de vols annulés et 24,31 % de retards (contre 1,11 % et 20,96 % en 2022). Les plateformes parisiennes accusent le coup : sur 190 335 mouvements, Paris-CDG totalise 2 273 annulations (1,19 %) et 63 000 retards (33,26 %). Avec 92 868 mouvements, Paris-Orly enregistre 2 188 annulations (2,36 %) et 15 846 retards (17,06 %). En cause, un afflux massif de passagers dû au retour de la croissance du trafic, des perturbations météo et divers mouvements de grève des contrôleurs aériens durant l’année.
Si l’on ne tient compte que du pourcentage de vols retardés, le podium est le suivant : Lisbonne atteint 40,59 %, Londres-Gatwick 33,98 % et Paris-CDG 33,26 %. À l’opposé, les aéroports espagnols se révèlent les bons élèves avec 0,30 % de vols annulés et les aéroports norvégiens les plus ponctuels avec 13,56 % de vols retardés.
C’est dans ce contexte qu’a été adoptée le 21 décembre dernier la réforme des procédures de grève des personnels du contrôle aérien (voir TI&M n° 542).