L’ÉDITO
CHRONIQUES
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DES CHOIX POLITIQUES URGENTS À FAIRE POUR NOS RÉSEAUX D’INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
CHRONIQUES
DE QUOI LA VACANCE À LA TÊTE DE L’ART EST-ELLE LE SIGNE ?
PLANIFIER LA PLANIFICATION ?
ÉDITO
DES CHOIX POLITIQUES URGENTS À FAIRE POUR NOS RÉSEAUX D'INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
L’Union européenne a fixé, avec le Green Deal et la démarche globale Fit for 55, une stratégie ambitieuse et claire de décarbonation de l’Europe qui nécessitera des investissements considérables. Qu’il s’agisse d’investissements dans les infrastructures de transport et énergétiques, pour le renouvellement accéléré du parc de véhicules et de machines, dans les outils et nouveaux équipements de production industrielle, ils impliqueront, pour ne pas dépendre des stratégies de pays tiers, une forte injonction à redévelopper certaines filières. Cela sera nécessaire pour disposer à la fois des produits manufacturés à haute valeur ajoutée nécessaires à la décarbonation (stockage et production d’énergie, turbines, électromécanique, etc.) et pour produire les matériaux de base décarbonés (acier vert, aluminium recyclé, chimie biosourcée ou à base d’e-molécules, plastiques recyclés, industrie du bois…).
Le défi industriel est considérable. Dans son rapport remis au Gouvernement, Jean Pisani-Ferry chiffre les investissements nécessaires pour tenir les engagements internationaux de la France à 70 Md€ par an d’ici 2030, soit un effort proche de 2,5 points de PIB. Deux hypothèses se présentent alors : soit la France est contrainte d’importer les produits indispensables, il en résultera un fort appauvrissement du pays et on devra s’inquiéter de la situation de la balance des paiements ainsi que de notre indépendance. Soit une large part de l’investissement est réalisé avec des matériaux et produits fabriqués en France et cela générera une hausse très substantielle de la production industrielle (disons + 2 points par rapport aux 16 points de PIB que pèsent, ensemble, le secteur industriel – industrie de process et industries manufacturières – et le secteur de la construction).
La décarbonation de l’économie : incompatible avec une réduction de la demande de transport de fret
Or, à ce jour et sans doute pour longtemps encore, la seule variable explicative de la demande de transport de fret exprimée en tkm est la production industrielle. La réussite de la transition écologique entraînera une forte augmentation de la demande de transport de marchandises, donc à court terme une hausse des émissions de CO2 du secteur ; même si le bilan global sera très favorable si l’on raisonne en cycle complet. La prospective réalisée par l’Allemagne permet de le confirmer. Nos voisins prévoient une augmentation de 45 % de la demande de transport de fret entre 2021 et 2050 pour permettre la décarbonation. Il faut préciser qu’ils font, en outre, le choix de conserver une solide capacité exportatrice de biens pour maintenir le niveau de vie d’une population vieillissante avec un secteur industriel qui croîtrait plus rapidement que le PIB. La question de l’efficience carbone du transport de marchandises va donc se poser en des termes très abrupts dans tous les pays européens lors de la prochaine décennie, voire jusqu’en 2040. Plusieurs raisons à cela :
- Au-delà de la recherche de sobriété (efficacité logistique), la tentation de contraindre à la source la demande aurait des effets sur la production industrielle elle-même et pourrait réduire, de facto, le rythme de la décarbonation des économies européennes.
- Les nouvelles motorisations pour le transport routier de marchandises mettront un temps certain à se diffuser largement.
- Les contraintes de localisation des principaux sites industriels lourds, des entrepôts (de produits industriels comme de produits de consommation), des sites de recyclage, dans un contexte de ZAN et de relative fixité des bassins d’emplois et de main-d’œuvre ne permettent pas d’envisager rapidement une réduction des portées pour certains types de produits.
Un besoin impérieux de faire les choix optimaux dans la planification et la gestion des infrastructures
Une approche en système de la stratégie pour l’énergie et le climat milite encore plus pour un effort soutenu de report modal, notamment pour tous les transports que l’on peut massifier sur la longue distance. Elle est à la fois nationale et européenne, compte tenu de l’intensité des échanges au sein de l’Union.
Les prochains trimestres seront l’occasion d’enfin passer à l’action avec par ordre d’apparition :
- Le rapport de la Cour des comptes européenne (voir page 6) qui fait le constat d’un échec relatif des politiques d’intermodalité et ce non pour des raisons financières ou commerciales : « Aucune stratégie européenne spécifique en faveur de l’intermodal n’a été établie. L’intermodalité fait partie de stratégies plus larges qui fixent des objectifs quantitatifs pour une utilisation accrue du rail et des voies navigables. Ces objectifs n’étant pas contraignants, les États membres ont fixé les leurs. »
- La négociation trilogue entre le Conseil, la Commission et le Parlement européens sur le RTE-T qui promet d’être difficile.
- La mise en musique des conclusions du COI et des annonces de la Première ministre.
Le dossier de ce numéro consacré à la programmation et au financement des transports et la rubrique Europe visent à éclairer les choix à faire en considérant les différents aspects du sujet.
Hervé Nadal
Depuis le mois d’août 2022, la présidence de l’Autorité de régulation des transports (ART) est vacante. Pour quelles raisons est-il si difficile de trouver un successeur à Pierre Cardo et Bernard Roman ?
En 2009, lors de la création de l’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires), le choix a été fait de confier sa présidence non pas à un technocrate, mais à un politique. Le nom de Bernard Bosson, maire d’Annecy et ancien ministre des Transports, avait été évoqué, mais il déclina la proposition. Pierre Cardo, député des Yvelines de 1993 à 2009, fut donc désigné en 2010. Jusqu’en 2016, il fut le premier président de l’Arafer. Bernard Roman, député du Nord de 1997 à 2016, lui succéda immédiatement pour six autres années. On notera que ces deux personnalités n’étaient pas au départ des spécialistes des transports, mais c’est peu dire qu’elles ont fait de l’Arafer, devenue ART en 2019, un acteur incontournable du milieu des transports. On ne peut donc que s’interroger sur la vacance actuelle. Manque de candidats ou manque de volonté… politique ?
La profondeur du banc de touche ?
Osons un recours au jargon sportif. Lors de la dernière coupe du monde de football, les aficionados déploraient l’absence de remplaçants de haut niveau sur le banc de touche de l’équipe de France. En va-t-il de même pour l’ART ? Évidemment, non, si l’on songe à tous les anciens parlementaires dont la compétence est reconnue : Dominique Bussereau, Philippe Duron, Anne-Marie Idrac, Louis Nègre, Gilles Savary (ordre alphabétique) et d’autres.
Mais ils ont en commun le défaut d’être septuagénaires. D’autres prétendants plus jeunes existent, que l’on évitera de citer, mais qui pourraient ne pas convenir du fait même de leur connaissance du secteur et du rôle qu’ils y ont joué.
Il serait en effet gênant que la personne élue soit conduite à se déporter sur des sujets majeurs. En outre, l’extension du champ de l’ART aux autoroutes et aux aéroports accroît le nombre de mécontents potentiels à toute nomination.
Le choix n’est donc pas simple et c’est une première raison de la vacance actuelle, surtout si l’on cherche quelqu’un déjà impliqué dans le domaine des transports. Or, comme nous l’avons vu, il est possible de faire différemment. Une autre question se pose alors, quelle est l’attractivité d’un tel poste pour un ancien parlementaire, ou ministre, n’ayant pas d’antériorité dans le champ des transports ?
Régulateur : un objet institutionnel non identifié
« Vous avez juridiquement tort, car vous êtes politiquement minoritaire ! » On se souvient de la formule utilisée en 1981, lors des nationalisations, par un député socialiste s’adressant à l’opposition. Cette idée de toute-puissance du politique reste profondément ancrée dans la culture française et sa vision verticale du pouvoir. Dans cette vision jupitérienne, le seul contre-pouvoir légitime est la rue, au risque d’ouvrir la porte à l’ochlocratie, ce que les Américains appellent mob rule. Pour échapper à cette confrontation binaire, le monde anglo-saxon recourt à des autorités indépendantes, judiciaires ou sectorielles.
Sous l’impulsion de l’Union européenne et des politiques de dérégulation, ces autorités indépendantes se sont développées en France dans de nombreux domaines (marchés financiers, énergie, télécommunications, jeux, transports, etc.), sans oublier l’Autorité de la concurrence, transsectorielle.
Mais leur légitimité symbolique est limitée par le fait qu’elles sont censées réguler la concurrence. Or l’idée même que les mécanismes de marché puissent contribuer à l’intérêt général demeure suspecte dans notre pays. Une autorité indépendante composée de membres non élus reste en France un objet institutionnel non identifié, voire équivoque.
Les décisions de ces autorités sont relayées par la presse, mais leur travail de fond est souvent méconnu. Ainsi les publications de l’ART sont peu médiatisées malgré leur qualité. Leur récent travail sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes a eu moins de succès qu’un article approximatif du Canard enchaîné. Ses recommandations étaient moins propres à enflammer les estrades que l’idée passe-partout de nationalisation. En outre, les décisions de l’ART n’ont pas toujours été dans le sens attendu par le pouvoir en place ou le monopole public. On se souvient de ses critiques sur le manque de moyens du contrat de performance signé entre l’État et SNCF Réseau ou des décisions sur le montant des redevances aéroportuaires d’ADP.
Avec cette culture jacobine faisant de l’État le seul promoteur de l’intérêt général, il n’est pas surprenant que Jupiter lui-même se défie de ces autorités et cherche à y placer des technocrates ou d’ex-ministres servant de relais comme on l’a vu dans le cas de la Commission de régulation de l’énergie. Une telle pratique affaiblit ces autorités et réduit
leur attractivité pour des personnalités indépendantes. La récente candidature avortée de l’ancien DGITM à la présidence de l’ART l’illustre et rend de fait plus compliquée la recherche d’une candidature de qualité. Il y a pourtant urgence à pourvoir le poste !
PLANIFIER LA PLANIFICATION ?
En Europe et en France, la planification a retrouvé sa place dans le vocabulaire et dans la démarche politique. Pourtant, si la notion est liée à celle de démarche maîtrisée, organisée, la mise en place de la planification écologique en France semble complexe, sinon confuse. Est-ce inévitable ? Est-ce même un mal nécessaire ?
Le souci d’un développement durable (économique, social et environnemental) appelle une implication inédite de la puissance publique, car les mécanismes de marché ne peuvent pas prendre en compte les effets qui leur sont, par nature et donc par définition, externes. D’autres préoccupations s’y ajoutent telles que la recherche d’une souveraineté économique et d’une réindustrialisation de l’Europe et de la France dans des filières stratégiques.
Les efforts nécessaires pour accomplir une transition vers un autre modèle de développement seront considérables, en termes pécuniaires comme de remise en cause des modes de vie. Pour penser ces changements, on constate une relance des réflexions prospectives. Comment passer de la réflexion à l’action ? C’est dans ce contexte que le Gouvernement français a lancé une démarche de « planification écologique ».
La législation écologique n’est pas une idée neuve en France, et sans remonter aux lois hygiénistes du XIXe siècle, on peut citer la Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE de 1996), et plus récemment la Loi pour la transition écologique et la croissance verte (LTECV de 2015) qui a donné naissance à la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et à la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la Loi relative à l’énergie et au climat de 2019 ou enfin la Loi climat et résilience de 2021 reprenant plusieurs recommandations de la Convention citoyenne pour le climat.
L’ambition d’une planification est plus haute, puisqu’il s’agit d’établir des objectifs et une trajectoire de long terme, couvrant l’ensemble des secteurs et impliquant acteurs publics et privés, mobilisant ensuite divers moyens d’action parmi lesquels la législation. Pour piloter une telle démarche, un secrétariat général à la planification écologique (SGPE) a été placé en mai 2022 auprès de la Première ministre. « Se déplacer » est le titre de l’un des six chantiers qui organisent ses travaux. Ses premiers documents de cadrage de la situation actuelle et des objectifs à fixer, secteur par secteur, commencent à circuler, pour un débouché public au milieu de l’année 2023.
Dans le même temps est installé en octobre 2022 un Conseil national de la refondation (CNR). La Première ministre présente à cette occasion l’étiquette France Nation verte qui embrasse l’ensemble de ces démarches. Le même thème « Se déplacer » fait ici partie d’un paquet plus large (Climat et biodiversité), et en novembre 2022 a été lancé l’« Atelier Transports ».
Parallèlement, des consultations en groupes de travail sont organisées conformément à la Loi pour la transition écologique et la croissance verte pour mettre à jour la PPE et la SNBC.
En outre, plusieurs documents officiels récents dessinent déjà des orientations stratégiques qui préfigurent, sinon préemptent, certaines recommandations à venir du SGPE. Dans le champ des transports, on note :
- Stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire, ministère chargé des Transports, septembre 2021.
- Stratégie nationale portuaire, Gouvernement, novembre 2021.
- Prospective 2040-2060 des transports et des mobilités, Conseil général de l’environnement et du développement durable et France Stratégie, février 2022.
- Stratégie nationale de la logistique, Gouvernement (France Nation verte), décembre 2022.
- Investir plus et mieux dans les mobilités pour réussir leur transition, ministère chargé des Transports et Conseil d’orientation des infrastructures, février 2023.
Cette accumulation d’instances chargée de la réflexion, sinon de la décision, n’est-elle pas un facteur de confusion, voire d’inefficacité ? Il est vrai que les représentants des parties prenantes associées à ces démarches appartiennent souvent à plusieurs groupes de travail (ce qu’ils peuvent trouver fastidieux) et que ces participations croisées assurent mécaniquement une circulation de l’information et une cohérence des prises de position d’une instance à l’autre. Sur des sujets aussi complexes et lourds d’enjeux, une diversité de contributions permet de ne mettre à l’écart aucune question essentielle, sans masquer contradictions et désaccords, facilitant à terme la compréhension et l’acceptation des préconisations qui en seront issues.
Sans avoir le monopole de la réflexion stratégique, le SGPE devra être le lieu des convergences, des synthèses et des options présentées au politique. Viendra ensuite le temps de la mise en perspective, de l’appropriation par les décideurs et du pilotage, opiniâtre, de la mise en œuvre. Mais ceci sera une autre histoire…
Note
1. D’une manière comparable, dans l’Union européenne, la stratégie du Pacte vert (Green Deal) est mise en œuvre à travers les projets législatifs réunis dans le paquet Fit for 55.
2. On observe que France Stratégie et le Haut-commissariat au Plan ne sont pas au centre de ce dispositif, auquel ils contribuent par leurs études.
3. Voir le dossier « À quoi va ressembler la “planification écologique” de Macron » dans Libération des 18 et 19 avril 2023.
ACTUALITÉS
DOSSIER À LA UNE

Quelles priorités et quelle voie pour la programmation et le financement des infrastructures de transport ?
► Introduction
Pierre Van Cornewal et Hervé Nadal
Partie I : rétrospective depuis Mobilité 21 et défis de consolidation du dispositif posé par la LOM
► Programmation dans les transports : le bout du tunnel
Pierre-Alain Roche - Président de la section Mobilités et transports
au CGEDD
► Planifier les transports : un exercice perpétuellement inachevé
François Philizot - Inspecteur général de l’administration
► Infrastructures de transport et commission « Mobilité 21 » : l’émergence laborieuse d’un nouveau paradigme
Yves Crozet - Professeur émérite à Sciences Po Lyon
► Programmation des infrastructures de transport en France : un regard européen sur les investissements de long terme
Dominique Riquet - Député européen, corapporteur du RTE-T
►Cinq questions à Louis Nègre, coprésident de TDIE, président du GART
Propos recueillis par Pierre Van Cornewal
► Quels défis pour l’avenir de nos outils de programmation ? quelques réflexions et propositions sur l’avenir du coi
Philippe Duron - Coprésident délégué de TDIE
Partie II : les défis du point de vue des utilisateurs des transports et des fédérations professionnelles
► Investissements pour le fret et la logistique de demain : équipements et usages au service de l’économie et de la décarbonation
Anne-Marie Idrac - Présidente de France Logistique
►Infrastructures de transport et besoins en mobilité des marchandises : les attentes des chargeurs
Denis Choumert - Président de l’AUTF
► Soyons ambitieux et réalistes
Igor Bilimoff - Délégué général de la FIF
► Programmation des infrastructures de la transition écologique :
des choix, un financement et un calendrier pour réussir
Bruno Cavagné - Président de la FNTP
► Améliorer les infrastructures routières et développer des pôles d’intermodalité
Jean-Sébastien Barrault - Président de la FNTV
► Le réseau routier français de plus d’un million de kilomètres exige une gestion patrimoniale rigoureuse
Didier Colin - Directeur général de l’IDRRIM
► Faire vivre la contractualisation pour réaliser les infrastructures
Bruno Gazeau - Président de la FNAUT
Partie III : prise de position d’associations de collectivités territoriales et de parlementaires
► Infrastructures de transports, voir au-delà de la programmation pour passer à l’action
François Durovray - Président du conseil départemental de l’Essonne
► Pour une vraie loi de programmation des infrastructures dotée d’un moteur économique
Olivier Jacquin - Sénateur PS de Meurthe-et-Moselle
► Une loi de programmation : un outil pertinent pour planifier les financements des transports de demain
Jean-Marc Zulesi - Député des Bouches-du-Rhône
RUBRIQUES
TRANSPORT
TI&M 537
Janvier - Février 2023-
Desserte de zones industrielles excentrées par de nouveaux services de mobilité
Guy Bourgeois - Infrastructures ferroviaires délaissées, potentiel transport des agglomérations
Michel Chlastacz
INFRASTRUCTURE
TI&M 536
Novembre - Décembre 2022-
Élargissement à l'Est du RTE-T, entre géopolitique et logistique
Michel Chlastacz - Journaliste
EUROPE
TI&M 538
Mars - Avril 2023-
Les eurodéputés entérinent leur position sur la révision du RTE-T
Cécile Combette-Murin - Pour TDIE
CLIMAT & ÉNERGIE
TI&M 530
Novembre - Décembre 2021- Transport & civilisation écologique : La Chine tiendra-t-elle ses promesses en 2060 ?
Jincheng Ni - France Stratégie / Hervé De Tréglodé - Ingénieur général des Mines honoraire - Comment baisser les émissions de CO2 du secteur des transports?
Alain Quinet - Président de la commission sur la valeur du carbone, membre de la commission de l’économie du développement durable
LOGISTIQUE
TI&M 538
Mars - Avril 2023- De l’importance des flux locaux de marchandises
Michel Savy - Professeur émérite à l’École d’urbanisme de Paris et à l’École des Ponts-ParisTech - Décarbonation du dernier kilomètre en zone dense : quel potentiel pour la messagerie ? Le cas d’une tournée de livraison parisienne
Emmanuel Cohen - Ingénieur d’études à l’université Gustave-Eiffel - La Responsabilité sociale des Entreprises, facteur d’engagement professionnel ?
Géraldine Piat - université Bretagne ouest, lauréate bac +5, 1ᵉʳ prix de l'AFITL - Financement maritime : vers une révolution verte ?
Cécile Bes - université Paris I Panthéon-Sorbonne, lauréate +5, 2ᵉ prix de l'AFITL
POLITIQUE DES TRANSPORTS
TI&M 535
Septembre - Octobre 2022- Le client, le citoyen et le contribuable
Pierre Messulam - Consultant
NOS DOSSIERS
Chaque numéro de TI&M présente un dossier inédit avec des articles de fond,
écrits par des auteurs du secteur, experts, chercheurs ou universitaires réputés.
NOS NUMÉROS
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Des débat entre experts.
Un bloc-notes transport et industrie aéronautique.
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